Le philosophe slovène Slavoj Žižek nous met en garde :
« Le danger, c’est bien davantage que la communication avec les chatbots fasse parler les “vraies” personnes comme des chatbots – manquant les nuances et l’ironie, obsédés par le souci excessivement méticuleux de ne dire que ce qu’ils veulent vraiment dire. »
Car la naïveté (le manque d’ironie et de réflexivité) des robots conversationnels ne leur permet pas d’appréhender une naïveté supérieure, redoublée.
Leur pauvreté contaminera-t’elle notre langage et nous transformera-t-elle en des êtres sans ironie, sans réflexivité, d’une platitude mortifère ?